đ Un e-shop en un rien de temps
Leila et son Ă©quipe ne sont pas restĂ©s inactifs. Le plan de lancement dâun e-shop Ă©tait dans les tiroirs depuis longtemps. « Nous avons saisi l'occasion pour en accĂ©lĂ©rer le dĂ©ploiement, » explique le manager. « Depuis mi-avril, les consommateurs peuvent se faire livrer nos cupcakes Ă domicile ; et ils peuvent aussi les commander et venir les rĂ©ceptionner au magasin. »
Ce dernier offre, bien sûr, de nombreux atouts. « Nous pouvons y appliquer au mieux les mesures de sécurité. Nous pouvons préparer la commande de sorte que le client passe le moins de temps possible dans le magasin. De plus, il ne doit pas payer sur place, ce qui signifie que le risque de contamination est pratiquement nul. »
RĂ©sultat ? Un e-shop qui fonctionne parfaitement, depuis les premiers jours. Leila n'est pas encore en mesure de donner de rĂ©sultats concrets pour lâinstant, mais lâe-shop a certainement contribuĂ© Ă faire revenir beaucoup de gens dans les deux magasins. Et Ă faire en sorte que beaucoup de clients envoient une boĂźte Ă leurs amis ou Ă leur famille. « Nos cupcakes apportent un peu de plaisir et de rĂ©confort, et aujourdâhui, c'est trĂšs important. Nous sommes peut-ĂȘtre un produit psychologiquement essentiel, pour permettre Ă tout le monde de rester positif. »
đ§ Des cupcakes pour l'hĂŽpital
Afin d'absorber la baisse des ventes, tout le monde chez Lilicup travaille actuellement Ă mi-temps. Tous les collaborateurs sont en chĂŽmage temporaire Ă mi-temps. « Il nous a tout de suite semblĂ© Ă©vident que nous devions continuer Ă produire. Nous ne voulions pas stopper lâactivitĂ©. »
Lilicup a Ă©galement fait deux livraisons de cupcakes pour l'hĂŽpital Saint-Pierre, Ă Bruxelles. « Nous voulions faire quelque chose, » poursuit Leila. « Nous pensons que dans la situation actuelle, tout le monde doit apporter sa contribution. Et il nous est assez difficile de fabriquer des masquesâŠÂ »